L’endroit qui est le « dernier paradis au monde ». Les touristes n’y vont pas

Journal Santé
Lecture : 3 min

Un lieu unique : « le dernier paradis du monde ».

Les Raja Ampat sont réputés pour leur biodiversité marine la plus riche au monde. Leur situation isolée leur a permis d’échapper au tourisme de masse, ce qui explique que peu de gens s’y rendent. Le réseau d’aires marines est situé dans la province indonésienne de Papouasie occidentale et est présenté comme « le dernier paradis sur terre ».

Ce lieu privilégié se trouve au cœur du Triangle de Corail et couvre 4 millions d’hectares. La zone comprend également quelque 1 500 îles qui abritent 1 600 espèces de poissons et environ 75 % des espèces de coraux connues à ce jour par les scientifiques.

« Il y a une infinité de zones magnifiques et des centaines de jardins de coraux sous-marins », explique Max Ammer, un passionné d’histoire néerlandais. À proximité, des navires impliqués dans la Seconde Guerre mondiale se sont échoués, ce qui a été découvert il y a trois décennies. Raja Ampat n’a pas toujours été vu de cette façon. L’endroit était en déclin il y a 20 ans à cause de la pêche commerciale.

« Il y a vingt ans, Raja Ampat était en déclin à cause de la pêche commerciale non réglementée et de pratiques non durables », a expliqué Meizani Irmadhiany, président exécutif de Konservasi Indonesia, en parlant du braconnage des tortues et des requins.

Le braconnage a diminué d’environ 90%

Le « dernier paradis sur terre » a été inclus dans le projet 2004 visant à concevoir un réseau d’aires marines protégées avec le soutien de partenaires internationaux.

« Depuis la mise en place de l’initiative, les populations de poissons ont rebondi et le braconnage a diminué d’environ 90%. Les coraux se reconstituent et la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance à long terme des communautés locales se sont améliorés », explique M. Irmadhiany.

« Vous devez commencer par les communautés et vous assurer que vos solutions répondent à leurs besoins. L’objectif est de soutenir leur engagement à protéger leur lieu de vie afin que la solution soit durable et profite à la population locale et à la biodiversité », explique M. Irmadhiany.

Peu de gens connaissent cet endroit spécial. Ce n’est que récemment que les gens ont commencé à entendre parler de la beauté des paysages de cette région.

Partager cet article